Maison des métallos

Depuis février 2019, des coopératives artistiques – les COOPS – s’inventent à la Maison des métallos. Chaque mois une équipe artistique s’associe à l’équipe de la maison pour proposer, 30 jours durant, de l’art vivant sous toutes ses formes : balades, performances, before, projections, spectacles, débats, pratiques et fabriques artistiques… autour d’une thématique.

En mai 2019, la compagnie et ses complices Myriam Assouline, Stéphane Mercurio, Tomeo Vergés, investissaient les lieux et le quartier sous la bannière « On fait nos humanités » proposant

• une Balade des gens heureux avec des figures de l’arrondissement, une Balade polar avec Jonathan Heckel, trois Balades gourmandes avec Isabelle Fournier, Jonathan Heckel, Thierry Vu Huu et la complicité de restaurateurs du quartier
• un petit bazar
• Madeleine à domicile, au collège Aubrac et au centre thérapeutique d’Aurore à Aubervilliers
• Histoires d’elles, un spectacle musical de Myriam Assouline et Pat Balavoine
• Que du bonheur ( ?), une performance de Tomeo Vergés avec Sandrine Maisonneuve
• les projections d’Après l’ombre et de L’un vers l’autre, deux documentaires de Stéphane Mercurio qui témoignent respectivement de la création d’Une longue peine et de TRANS (més enllà)
• Un stage corps et voix avec Myriam Assouline et Tomeo Vergés
• Les projections de films d’Irwin Anneix
• Des rencontres et débats…

Suite à cette première COOP en mai 2019, Didier Ruiz s’est vu à nouveau complice de la Maison des métallos en mars 2020. Un mois pour enquêter sur nos énigmes intimes, aimer les questions ouvertes, (re)garder le mystère…, malheureusement arrêté en pleine course à mi-parcours, en raison de la crise sanitaire liée à la COVID 19.

Ont été proposés:

• le Polar Grenadine, un opus jeune public (une première pour la compagnie !) inspiré de la série des Apéros polars et adapté d’Un tueur à ma porte d’Irina Drozd, avec les inénarrables Nathalie Bitan et Laurent Levy.
• La Galerie, création sur-mesure pour la salle claire, collection vivante de portraits d’habitants du quartier en regard de toiles de maîtres.
• Que partagent une anémone de mer et un poisson clown ?, rencontre entre un artiste, Didier Ruiz et, un scientifique, Jean-Baptiste de Panafieu, pour explorer les arcanes de la (bio) diversité

Ont dû être annulées en raison du Covid-19:

• les représentations de TRANS (més enllà) en tournée pour la troisième saison et le débat sur la question trans en Iran, avec la chercheuse en philosophie et sociologie Bahar Azadi.
• une représentation exceptionnelle de L’Amour en toutes lettres – Questions sur la sexualité à l’abbé Viollet – 1924-1943, dans une version avec vingt-deux comédiens remarquables : Brigitte Barilley, Nathalie Bitan, Patrice Bouret, Natasha Brunher, Philippe Catoire, Cendre Chassanne, Laurent Claret, Guy Delamarche, Eriq Ebouaney, Emmanuelle Escourrou, Isabelle Fournier, Marie-Do Freval, Isabel Juanpera, Emmanuel Landier, Anne Le Ny, Laurent Lévy, Morgane Lombard, Elvire Mellière, Christine Moreau, Clotilde Moynot, Marie-Hélène  Peyresaubes, Thierry Vu Huu.

C’était aussi l’occasion d’accueillir les projets d’autres metteur.se.s en scène.

Pierre Vincent Chapus, en résidence une semaine pour la création Novelty, nous a ouvrert les portes de Gagnyngham lors du before du 13 mars 2020. Un avant-goût jubilatoire du spectacle en devenir!

Véronique Petit et Rania Meziani ont dû renoncer à présenter une étape de Paris-Téhéran «Nouvelles lettres persanes », un projet qui réunit des adolescentes parisiennes et téhéranaises qui correspondent depuis deux ans via les réseaux sociaux TELEGRA et WHATSAPP.